La sclérose en plaques est une maladie auto-immune entrainant la destruction des cellules saines de la myéline. Cette dernière est la gaine protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Par conséquent, la destruction de ses cellules saines entraine la dégradation de la transmission des flux nerveux du cerveau vers d’autres organes. Ce phénomène peut affecter les yeux, la moelle épinière et le cerveau. Que faut-il savoir sur la sclérose en plaques ou SEP ? Le point ici.
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Quels sont les facteurs à risque de la sclérose en plaques (SEP) ?
À ce jour, les causes exactes de la SEP sont toujours inconnues. Les différentes études menées à ce sujet ont seulement permis de savoir que cette affection auto-immune entraine la destruction de la myéline. On ne sait toujours pas pourquoi certaines personnes en souffrent et d’autres pas. Bien que des causes environnementales, infectieuses et génétiques aient été établies, la cause précise de ce mal n’a toujours pas été déterminée.
Si l’on vous diagnostique cette maladie, il est important d’en discuter avec vos proches pour qu’ils vous soutiennent. D’ailleurs, cacher des choses à son partenaire est l’une des pratiques à éviter pour une bonne relation de couple.
De même, c’est le moment idéal pour commencer à prendre du temps pour vous et déléguer certaines tâches. Ainsi, si vous avez des enfants en bas âge, vous devez commencer à réfléchir à les placer à la crèche ou leur prendre une nounou.
Quelles sont les différentes formes de sclérose en plaques ?
Il existe plusieurs types de sclérose en plaques selon le stade d’évolution de la maladie. On pense notamment à :
- la forme rémittente,
- la forme secondairement progressive,
- et la forme progressive d’emblée.
La forme rémittente est la forme avec la plus grande incidence au début de la pathologie, elle est présente chez 80 à 85 % des patients. Elle est caractérisée par des poussées ou des phases aiguës durant lesquelles les patients présentent de plusieurs symptômes. Les poussées peuvent durer de nombreux jours, voire un mois sans que le patient présente un handicap.
La forme secondairement progressive se manifeste chez plus de 50 % des patients après des années d’évolution (entre 5 et 20 ans) de la forme rémittente. Elle est caractérisée par l’installation d’un handicap progressif et permanent.
La forme progressive d’emblée ne se manifeste que chez 10 à 15 % des malades au premier stade de la maladie. Elle évolue très rapidement et le handicap s’installe de façon continue sans étapes de rémission. On retrouve cette forme chez les personnes qui ont en moyenne 60 ans.
Comment se manifeste cette pathologie ?
De nombreux signes peuvent indiquer qu’une personne souffre d’une sclérose en plaques. Il s’agit surtout :
- d’une vision trouble,
- des difficultés à marcher,
- une faiblesse musculaire,
- une perte de sensation,
- des vertiges,
- des troubles de l’élocution,
- une perte auditive, etc.
Il faut retenir que les symptômes de cette maladie évoluent de façon imprévisible selon la partie du système nerveux touchée. Ainsi, chaque patient peut avoir des manifestations différentes. Néanmoins, il faut suivre avec attention les conseils du médecin.
Quelles sont les solutions de traitements pour soigner la sclérose en plaques ?
Malheureusement, il n’existe aucun traitement pour soigner la SEP. Les recherches sur cette pathologie continuent pour trouver un moyen efficace pour traiter la maladie. Cependant, la prise en charge consiste à soulager les conséquences de la pathologie et à limiter la fréquence des poussées ainsi que leur intensité. Elle permet également d’empêcher la maladie de progresser.
En principe, le médecin peut prescrire des médicaments comme des immunomodulateurs pour réduire les poussées. Il peut par ailleurs recommander des corticoïdes pour soulager les symptômes. En cas de handicap, la rééducation peut être d’une grande aide. Pour accompagner les malades à faire face à une telle pathologie, le thérapeute peut suggérer une thérapie ou la participation à des groupes de soutien.